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 Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail]

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Naïd Eorlond

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MessageSujet: Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail]   Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail] Icon_minitimeDim 26 Juil - 16:41



Or et balles d'acier chez Gold Prestige


Les buildings et bâtiments prestigieux passaient à toute vitesse à travers la fenêtre. Le ronronnement du moteur berçait en partie Naïd. Ce dernier était pensif, il caressait la crosse de son arme fétiche du bout des doigts. Il regarda les quatre autres hommes assis autour de lui. C’était des criminels eux aussi. Ces quatre-là se connaissaient déjà, ils avaient l’habitude de travailler ensemble. Il s’était joint à eux pour un coup alléchant. Même s’ils ne le connaissaient pas personnellement, sa réputation lui avait ouvert leur porte sans aucun problème. Un tel homme ne pouvait qu’être un atout, surtout pour un coup dans le Nord de la ville.

Ils étaient arrivés par voiture, lui et trois des autres. Les gars avec qui il bossait avaient pris la précaution de passer la douane de l’autoroute un jour ou un flic corrompu surveillait les lieux. Un pot-de-vin avait suffi pour qu’on ne regarde pas leur identité de trop près. Ils avaient ensuite rallié la côte nord pour récupérer l’équipement, armes et explosifs. La bête pourpre avait enfin pu récupérer son arme fétiche qu’il avait confiée à contrecœur. Puis ils s’étaient dirigés vers le lieu de leur futur méfait.

Le chauffeur fit un signe de la tête qu’ils arrivaient à destination. C’était un grand noir avec l’air peu aimable. Parmi les autres, il y avait une femme d’origine asiatique et deux européens qui semblaient être frères. L’un d’eux, celui sur le siège passager, écrasa sa cigarette et se tourna vers eux. C’est lui qui menait les opérations.


-C’est parti.

Dans un mouvement uniforme, tout le monde se couvrit la tête. Ils avaient tous une cagoule noire simple, sauf lui. Lui, il avait sa marque de fabrique : une cagoule rouge sang sur laquelle était dessinée pleins de vaisseaux sanguins. La voiture s’arrêta et les quatre braqueurs sortirent ensemble, armes au poing et sacs à la main, et le chauffeur repartit dans la circulation. Naïd lança un coup d’œil à la caméra de la rue et à certaines personnes effrayées sur le trottoir qui faisaient déjà demi-tour en panique. Ils avaient cinq minutes avant que la police n’arrive. Le plus jeune des deux frères plaça un explosif sur la porte d’entrée sécurisée et ils s’écartèrent en se bouchant les oreilles. L’explosion pulvérisa la porte et ils s’engouffrèrent alors dans la bijouterie Gold Prestige.

Dès leur arrivée, l’asiatique mit un coup de crosse à un client qui allait crier. Il y avait deux autres clients dans la boutique ainsi que trois employés. Le chef de l’opération leva son pistolet abattit un d’eux, encore sonné par le choc de l’explosion, d’une balle dans le cœur. Naïd descendit l’autre d’un tir en pleine tête, ne laissant de vivant que la gérante, une dame élégante d’un certain âge. L’ainé des frères lui dit alors :


-Soyez docile et tout se passera bien. Ouvrez la caisse et la réserve.

La femme hocha la tête, la peur au ventre. C’était inutile pour elle de tenter quoique ce soit, de toute façon, dans un quartier aussi prisé, la police serait bientôt là. Pendant ce temps-là, l’asiatique avait jeté au sol une cliente et levé sa mitraillette vers le dernier client épargné qui se mit de lui-même au sol, les mains sur la tête.

La gérante ouvrit sa caisse, dont le chef d’équipe commença à vider le contenu, puis elle ouvrit la réserve où le frère cadet s’engouffra avec elle. Naïd et l’asiatique cassèrent les vitrines et vidèrent leur contenu dans les sacs. Un tir fusa dans l’air, passant près de lui. Il se redressa et tira deux fois dans son agresseur, dans la gorge et la poitrine. L’asiatique lui balança par-dessus une rafale de mitraillette qui le projeta au sol. Surement un policier en civil qui avait voulu jouer au héros. La bête pourpre se tourna vers son acolyte :


-Combien ?

-3 minutes 42.

Ils finirent de vider le reste des bijoux dans les sacs en moins de quarante secondes. Naïd entendit alors les sirènes au loin. Ca y est, ils arrivaient. Le Gangster saisit les deux sacs et les balança dans la réserve. Il se retourna ensuite pour prendre la femme blonde qui était encore sonnée par terre par les cheveux et l’amener à côté de lui, accroupi derrière une des vitrines, à l’abri des tirs extérieurs. Il vit que son alliée asiatique avait fait de même avec un des autres clients. Le dernier de ceux-ci était toujours dans les vapes, sur le sol.

Par l’encadrement de la porte, Naïd vit le chef d’opération lui faire signe que tout se déroulait  parfaitement jusqu'ici. Le criminel aux cheveux blond lui répondit d’un hochement de tête et la porte de la réserve se referma. La boutique était relativement petites et seules les vitrines de devant permettaient d’y rentrer. Pas d’étage, pas d’autre fenêtre. Peu de risque de se faire surprendre. Il entendit alors des pneus crisser. C’est maintenant qu’on entrait dans la partie intéressante.




Dernière édition par Naïd Eorlond le Mer 5 Aoû - 0:22, édité 3 fois
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Drail Tannyar

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MessageSujet: Re: Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail]   Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail] Icon_minitimeDim 26 Juil - 18:24




Zak Milk-shake, l'un des restaurant les moins cher de la partie de nord de City Fight mais servant principalement de la malbouffe, bwarf ce n'est pas vraiment grave dans la ville où on a l'espérance de vie la plus faible. Sur le parking du restaurant une voiture de police était garé et à l'intérieur se trouvait un homme en uniforme quoique un peu débrayé, ayant un chapeau noir agressif au lieu du képi ou de la casquette habituel. Drail lisait le journal assit confortablement sur son siège lorsqu'il entendit la porte côté passager s'ouvrir puis se refermer.

- J'espère qu'allez chercher de quoi se remplir l'estomac et faire la circulation n'est pas ce à quoi je vais vous servir constament, sergent.


Le borgne baissa son journal pour voir un gamin ayant la vingtaine assis à côté de lui, lui tendant un café et un burger. Jetant le journal à l'arrière il prit son du sans le remercier avant de simplement lâcher.

- T'as déjà tué quelqu'un ?

- Non.

-T'as déjà utilisé ton arme en action réel ?

- Non.

- T'as déjà eut la moindre expérience dangereuse incluant de perdre la vie ?

-Euh...

- Alors pour l'instant boucle là et contente toi de faire ce qui est à ta porté. Sois pas trop pressé de mourir.


Putain de bleu qui veux aller trop vite, on avait intégrer ce nouveau à l'équipe il y a peu, tout droit sortit de l'école et il y avait du chemin à faire pour transformer ce gosse en policier efficace. Mangeant son burger le sergent ruminait sur la situation de la ville, ville qui forçait les forces policières basique à être quasi aussi entraîné que l'élite d'autre ville, c'était désespérant. Alors qu'il buvait une gorgée de café il entendit son talkie-walkie grésiller.

- Sergent?

- Ouais, Sergent Tannyar, j'écoute.

- Braquage à la bijouterie Gold Prestige en cours, on vous ordonne d'intervenir.

- Je me met en route, dite à mon équipe de me rejoindre sur les lieux, tenue de combat et armes adaptés, je veux un fourgon et une voiture.


Jetant son café par la fenêtre il mis le contact et démarra en lâchant sur un ton mêlant rage et sévérité :

- Tu voulais de l'action  hein ? Tu va l'avoir le bleu !


Roulant à toute vitesse dans les rues le sergent avait enclenché la sirène pour optimiser sa vitesse de déplacement, les voitures virant de son passage, alors qu'il tournait sur l'embranchement de la rue menant à Gold il fut rejoint par un fourgon noir ainsi qu'une seconde voiture de police, l'équipe de la chimère était là. Les véhicules se positionnèrent de façon à fournir des barricades optimales, puis débarquèrent 9 policier en tenue de combat, fusil d'assaut en main, seul lui et le bleu était en tenu conventionnel. Drail vit un flic en civil allez vers lui.

- Vous pouvez me faire un point sur la situation ?

- Ils sont entré il y a cinq minutes, ils ont pété l'entrée avec des explosif, ils sont quatre et tous cagoulés. On a pas put identifier leur appartenance, il y a eut des coups de feu et ils ont trois otages, et un collègue est mort.

- Très bien, contentez vous d'écarter tous les journalistes et toute les caméras, je vous autorise à les détruire de forces si il le faut, j'en prendrais la responsabilités.


Le regard de la chimère s'assombrit et il observa ses hommes, tous à couvert, fusil braquer sur les vitrines, s'approchant de l'un d'entre eux il lui tapota l'épaule pour lui souffler.

- Va récupérer ton sniper dans le fourgon et met toi en position. Dis aux autres de se préparer à fuir de possible grenades.

L'homme s’exécuta pour aller se placer sur les toits en face de la bijouterie, Drail n'y irait pas de main morte, pas question de laisser cette affaire à d'autre équipe. De toute pour l’instant elles devaient être occupé à boucler le périmètre  vu qu'il était déjà sur place. Ca lui laissait du temps pour se les faire ces fumiers. Il récupéra un mégaphone ainsi qu'une mallette en contenant un second, il prit la parole d'une voix forte.

- Un deux ! Un deux ! Je m'adresse aux quatre gus  qui sont à l'intérieur, je vais vous envoyez une mallette avec un mégaphone à l'intérieur, si l'envie vous prend de discuter un peu.


Sur ces paroles il fit un tour sur lui même pour prendre de la vitesse et balança la mallette qui alla ricocher dans le magasin avant de se stopper, si y'avait moyen de régler cela sans passez par un bain de sang se serait le top. Toute fois il n'allait pas falloir compter sur sa gentillesse et sa capacités à plier face à l'ennemie, avec l'ordre qu'il avait donné au flic en civil il ne devrait pas y avoir de caméras, il allait pouvoir agir un peu plus à sa manière.

- Bon les connards on va faire court, vous êtes encerclé et les collègues sont en train de boucler le périmètre. Vous avez aucun moyen de vous en tirez et si jamais l'envie vous prendrais de fuir mes hommes n'hésiterons pas à tirer à vue en plaidant la légitime défense !

Ouais un flic avait été tué, ça aurait très bien put être un gars de son équipe et ça le foutait en rogne, il n'aurait pas de patience avec ces types. Son sniper était en position, ses hommes étaient prêt, son bleu flippait mais était bien entouré, ils pouvaient continuer le spectacle.

- Tout ce que vous avez à faire c'est de libérer les otages et de vous rendre, toute les autres options vous amèneront à avoir un chargeur complet de balle dans le crâne chacun ! Je me suis bien fait comprendre !?
Diplomatie hein?
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Naïd Eorlond

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MessageSujet: Re: Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail]   Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail] Icon_minitimeDim 26 Juil - 23:21



Naid attendait, le pistolet dans la main et son otage féminin serré contre lui. Il jeta un regard à son associée et il vit dans ses yeux le même éclat de tension qu’il ressentait actuellement. Les policiers s’agitaient à l’extérieur, ils mettaient en place toute sorte de contre-mesure. Leur tirer dessus ne ferait que s’exposer à des risques et en rameuter encore plus. Il n’y avait qu’à attendre, gagner du temps avant que leur sortie ne soit prête. Malgré le sang-froid dont il était capable et son habitude du terrain, il sentait la sueur lui couler dans le dos. Il entendit soudain le crissement caractéristique d’un mégaphone que l’on allume :

- Un deux ! Un deux ! Je m'adresse aux quatre gus  qui sont à l'intérieur, je vais vous envoyez une mallette avec un mégaphone à l'intérieur, si l'envie vous prend de discuter un peu.

La mallette en question frappa le mur à sa droite et tomba sur le sol. Ils souhaitaient discuter, ça l’arrangeait. Si les choses dégénéraient, lui et ses acolytes ne seraient surement pas avantagés. Ils n’étaient que deux dans la boutique en elle-même et leurs ennemis étaient sans aucun doute en surnombre. Parlementer leur ferait gagner des instants précieux. A moins que ce soit un piège… La mallette était tombée dans une zone dégagée. S’il sortait de sa cachette pour la récupérer, il se ferait descendre. La police avait sûrement posté un sniper et même sans ça, c’était trop risqué. Il regarda alors son otage féminin :

-Rapportes-moi ça.

La jeune femme blonde parut ne pas comprendre, totalement en état de panique, mais elle fut bien plus alerte quand Naïd lui colla la bouche de son canon contre les lèvres. Elle se leva et ramassa la mallette pendant que le criminel continuait de la garder en joue. Puis elle la lui rapporta alors que le policier apparemment en charge reprit la parole :

- Bon les connards on va faire court, vous êtes encerclé et les collègues sont en train de boucler le périmètre. Vous avez aucun moyen de vous en tirez et si jamais l'envie vous prendrais de fuir mes hommes n'hésiterons pas à tirer à vue en plaidant la légitime défense !

Apparemment leur interlocuteur était quelqu’un de plutôt sanguin et il avait l’air sur les nerfs. Les négociations n’allaient sûrement pas être aisées. Mais malgré ses menaces, il devait quand même faire attention à ne pas vouloir que ça dégénère. Dans l’autre cas, il aurait déjà lancé l’assaut sans prévenir. Ce n’est pas pour autant qu’il ne fallait pas se préparer au pire des cas.

- Tout ce que vous avez à faire c'est de libérer les otages et de vous rendre, toute les autres options vous amèneront à avoir un chargeur complet de balle dans le crâne chacun ! Je me suis bien fait comprendre !?

Encore des menaces. Il essayait de les faire céder à l’aide de pression psychologique et d’un avantage d’effectif et de moyen. Ce mec avait une grande gueule mais il connaissait son métier. Il venait de leur laisser la parole, c’était maintenant le moment de renverser la vapeur. Naid alluma alors son mégaphone et parla de sa voix grave et calme :

-Hum, je crains que nous ne puissions accéder à votre requête, monsieur l’agent. La situation n’est pas aussi confortable pour vous que vous le prétendez. Nous avons ici des otages qui feraient tâche sur votre dossier si on les retrouvait dans la mare de sang qui suivrait votre assaut. A quoi bon sacrifier votre carrière dans des envies belliqueuses ? Les médias ne feront qu’une bouchée de vous.

Il laissa un instant de pause. Il avait parlé avec un tact et une assurance impressionnante, pas un seul instant sa voix n’avait tremblé. Il comptait tout d’abord déstabiliser quelque peu les forces ennemies, instiller ne serait-ce qu’une graine de doute. Il gagnait un temps qui lui était précieux, il grappillait les quelques secondes qui pourraient peut-être lui sauver la mise. Il reprit le mégaphone :

-J’ai à côté de moi une jeune femme qui a une grande envie d’être relâchée dans un court délai. Nous n’avons aucune raison de souhaiter du mal à cette demoiselle n’est-ce pas ? Un tir de 9mm serait terrible sur un si joli visage… Alors comportons-nous en hommes raisonnables, monsieur l’agent.

Le deuxième pavé jeté dans la mare. Avec ça, il venait de montrer une volonté de cruauté et de contrôle. Il relançait la culpabilité sur les défenseurs de la loi. Il leur faisait porter le chapeau pour tout ce qui risquait de se passer. On allait voir si ces hommes étaient solides et si leur chef avait de la valeur. Il fallait jouer ses cartes avec précaution et savoir préserver ses atouts.

Naïd vit alors la porte de la réserve s’entrouvrir très légèrement et le cerveau de ce braquage lui fit comprendre qu’ils seraient prêts dans cinq minutes environs. Parfait, ils étaient dans les temps. Il fallait maintenant avancer un nouveau pion, chercher l’avantage. Il porta une nouvelle fois le mégaphone à sa bouche :


-Bien, voilà ce que je vais vous proposer, monsieur l’agent : Je veux un de vos fourgons blindés que vous allez entièrement vider. Je veux que vous le collier à l’ancienne porte d’entrée et que vous nous dégagiez la route sans nous suivre. Dans le cas contraire, quelqu’un d’innocent paiera le prix cher… Comme je suis magnanime, je libèrerais un otage quand j’aurais votre parole et un second quand vous le fourgon sera prêt. Prenez le temps de réfléchir à ça avec vos hommes et vos tireurs embusqués, monsieur l'agent, mais choisissez judicieusement la réponse. Elle décidera de la vie de quelqu’un ici…

Voilà, les dés étaient jetés. C’était maintenant au camp ennemi de réagir. Naïd allait rapidement découvrir contre qui il menait cette bataille. Il jeta un coup d’œil à l’asiatique qui lui fit un hochement de tête en signe d’approbation. Les prochaines minutes allaient être les plus importantes. Le criminel confirmé n’avait absolument aucune envie de foirer ce braquage. Il s’en tenait au plan qu’on lui avait donné. Dans le cas où cela dégénèrerait, il saurait improviser. Il espérait juste pour eux que les policiers en face de lui ne tenterais la de réveiller la bête pourpre de sa léthargie…

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MessageSujet: Re: Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail]   Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail] Icon_minitimeMar 28 Juil - 21:26



Les types avaient au moins eut la prudence d'envoyer un de leurs otages ramasser la mallette, logique mais bon on pouvait toujours tomber sur des idiots se mettant eux même dans l'angle de tirs d'un sniper. Drail avait parlé avec agressivité, sans les caméras pas besoin de jouer les chevaliers blanc, l'équipe pouvait agir comme elle l'était réellement, comme une meute en chasse. Toute fois leur présence dans le nord avait un inconvénient qui restait constamment et Drail le connaissait, il entendit un crissement de mégaphone qui n'était pas le siens, enfin.

-Hum, je crains que nous ne puissions accéder à votre requête, monsieur l’agent. La situation n’est pas aussi confortable pour vous que vous le prétendez. Nous avons ici des otages qui feraient tâche sur votre dossier si on les retrouvait dans la mare de sang qui suivrait votre assaut. A quoi bon sacrifier votre carrière dans des envies belliqueuses ? Les médias ne feront qu’une bouchée de vous.

La chimère ne réagit pas, son interlocuteur lui permettait au moins de savoir qu'il n'avait pas affaire à des types ne s'étant pas préparé à ce genre de scénario, un tel calme face à ses provocations combiné à la situation lui prouvait que cette affaire allait pas être si simple que cela. Mais il avait raison, des morts il en avait déjà eut lors de ses opération, mais c'était dans le sud. Les autorités considéraient donc cela comme négligeable à l'inverse du nord ou les meurtres et vols font scandale.

-J’ai à côté de moi une jeune femme qui a une grande envie d’être relâchée dans un court délai. Nous n’avons aucune raison de souhaiter du mal à cette demoiselle n’est-ce pas ? Un tir de 9mm serait terrible sur un si joli visage… Alors comportons-nous en hommes raisonnables, monsieur l’agent.

Alors comme ça ces types semblaient également  prêt à tuer les innocents, journée de merde, il avait fallu qu'ils tombent sur des enflures de première. Il vit les plus jeunes de son équipe pesté et resserrer leurs prises sur leurs armes tandis que les plus vieux restaient calmes. Pas de doute en eux, juste de la colère suite aux phrases qu'ils devaient écouter sans rien faire, ne pouvant pas porter directement l'assaut comme dans le sud. Histoire d’aller leur arracher leurs sales petites tronche de planqué. Drail se permit tout de même de répondre.

- C'est un bien triste programme que tu m'annonce mon gars, si cette balle partait se loger dans l'un des otages je finirais sûrement à la rue sans emploie, en train de crever de faim. Tandis que toi tu seras en taule, en train de te faire refaire le fion par ceux de ton espèce jusqu'à la fin de tes jours.

Il lâcha un bref ricanements moqueur et presque mauvais tandis que son second affichait un sourire, l'équipe était habitué à la provocation naturelle de leur supérieur. Il jouait avec le feu et il le savait, mais il n'y avait pas de caméras, pas besoin d'être polie ou quoi que ce soit, il fallait montrer à l'ennemie qu'ils n'étaient pas faibles, qu'ils ne perdraient pas la face aussi simplement, des morts ils en avaient vu, des dégâts collatéraux aussi.

-Bien, voilà ce que je vais vous proposer, monsieur l’agent : Je veux un de vos fourgons blindés que vous allez entièrement vider. Je veux que vous le collier à l’ancienne porte d’entrée et que vous nous dégagiez la route sans nous suivre. Dans le cas contraire, quelqu’un d’innocent paiera le prix cher… Comme je suis magnanime, je libèrerais un otage quand j’aurais votre parole et un second quand vous le fourgon sera prêt. Prenez le temps de réfléchir à ça avec vos hommes et vos tireurs embusqués, monsieur l'agent, mais choisissez judicieusement la réponse. Elle décidera de la vie de quelqu’un ici…

La chimère fronça les sourcils, si il jouait le jeu il montrerait sûrement un état de faiblesse mais il aurait une occasion de mieux les piéger. Ouais il fallait jouer le jeu et bouger, il voyait déjà de nouveau collègues arriver, l'équipe d'un autre sergent, lui faisant un signe il lui indiqua de rester à l'écart. Avant de parler il jeta un œil sur le flic en civil et lui fit le signe trois avec ses doigts pour confirmer quelques choses. L'homme hésita  quelques temps puis acquiesça, pas de visuel concret sur les ennemis ni les otages, et une seul parole pour avoir une idée du nombre de civils là dedans.

- Deux otages de libre hein ? Et quand est-ce que tu compte libérer le reste ?!  

Il n'y en avait qu'un et c'était ce qu'il pensait mais en utilisant ces mots il ne précisait ni singulier ni pluriel, histoire de garder une certaine prudence. Il reprit donc la parole :

- Je vais rajouter une condition, je vous suivrais seul jusqu'aux ponts. Et si d'ici aux ponts vous n'avez pas relâchés le reste en vie et en bonne santé alors je pense que vous connaissez les conséquences n'est-ce pas? Elles seront instopable. T'auras ton fourgon une fois le premier otage sortis, on prend deux minutes pour le vider.

Il ne leur laisserais pas le choix, en voyant d'autres équipes policières plus conventionnel approché il fit signe à son sniper de descendre puis s'adressa à son second.

- Prend trois gars avec toi et mettez vous en civil, récupère un véhicule quelconque et prépare toi. Dis à Jim de prendre une moto et d’aller vers le sud en vitesse, je veux qu'il aille sur un toit et qu'il est un visuel sur les différents ponts.


Le second s’exécuta et partit avec ses hommes tout en transmettant les ordres aux snipers qui quitta les lieux lui aussi, le reste des hommes restants avec leurs fusils d'assaut entièrement braquer sur les vitrines. Le sergent choppa l'épaule du bleu et le traîna avec lui vers le fourgon.

- Sort tous le matériel et met le à l’abri, excepté ça.

Il venait de récupérer différents petits micro ainsi qu'un traqueur, collant le traqueur sous la carlingue le flic se mit ensuite à truffer le véhicule avec différents micros, les cachant dans des endroits où peu iraient chercher. Se mettant au volant de la carlingue il ouvrit la fenêtre et ralluma le mégaphone.

- Le fourgon est prêt, je vais approcher, fais sortir le premier otage !


Il vit un homme sortir en titubant, il avait du être frappé merde. Deux policier de son équipe approchèrent, l'un avec un bouclier en plexi épais, l'autre étant derrière et pointant les vitrines de son arme. Dès qu'ils furent à porter de l'homme le policier le saisit de manière professionnel et le trio recula. L'otage se faisant confier aux autres équipes tandis que les policiers se remettaient en position.

- J'arrive !

Le sergent avança le véhicule de façon à le mettre de dos à l'entrée, le plus proche possible comme demandé, il savait qu'il s'exposait, il en avait rien à foutre. Il prit même le temps d'écrire deux mots sur un post it et de le coller sur le volant. Il y avait écrit « Je parie 200 Hosh que si sa dégénère je te touches aux deux chevilles avec une balle. ». Provocation quand tu nous tiens, en tout cas il descendit et partit rejoindre son équipe tandis qu'il parlait de nouveau.

- Envoie le second otage maintenant!
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Naïd Eorlond

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MessageSujet: Re: Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail]   Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail] Icon_minitimeMer 29 Juil - 1:42



Naïd avait souri quand leur interlocuteur avait lancé sa tirade sur la prison et les conditions des détenus. Cette bonne vieille image était tenace et toujours aussi marquante. Il fallait reconnaître qu’ils avaient affaire à quelqu’un de couillu qui ne mâchait pas ses mots. Le policier avait compris ses manœuvres de déstabilisation et il répliquait en conséquence pour montrer qu’il gardait du contrôle. Il ne lui fallut d’ailleurs pas beaucoup de temps pour étudier la demande qui venait de lui être faite :

- Deux otages de libre hein ? Et quand est-ce que tu compte libérer le reste ?!

Intéressant, ils étaient au courant qu’il y avait plus de deux otages dans la boutique. Heureusement d’un côté, sinon ils auraient surement lancé l’assaut dès que les deux otages aient été rendus. D’un autre côté, il avait dit « le reste ». Savait-il le nombre exact d’otages ? Impossible de s’en assurer.

- Je vais rajouter une condition, je vous suivrais seul jusqu'aux ponts. Et si d'ici aux ponts vous n'avez pas relâchés le reste en vie et en bonne santé alors je pense que vous connaissez les conséquences n'est-ce pas? Elles seront instopable. T'auras ton fourgon une fois le premier otage sortis, on prend deux minutes pour le vider.

Le braqueur sourit sous sa cagoule. Tout avait l’air de se passer encore mieux que prévu. Le policier en charge devait sûrement se demander comment ils comptaient s’échapper une fois arrivés au pont… Il n’avait pas idée de ce qu’ils avaient préparés et son cerveau devait s’agiter dans tous les sens. Naïd se tourna vers son acolyte qui hocha de la tête en se mettant à chercher quelque chose dans la poche avant de son sac alors qu’il portait le mégaphone à sa bouche.

-Alors c’est un deal, monsieur l’agent.

Et il éteignit son mégaphone en se mettant à chercher lui aussi dans la poche avant de son sac. Lui et l’asiatique sortirent du scotch adhésif et une cagoule. Ils enfilèrent la cagoule à leur otage respectif après les avoir bâillonné avec le scotch. Du coin de l’œil Naïd vit que l’homme qui avait pris un coup de crosse était maintenant très conscient de la situation à la façon dont il pleurait. Parfait.

- Le fourgon est prêt, je vais approcher, fais sortir le premier otage !

Le braqueur leva son pistolet fétiche vers le visage de l’otage pleurnichard :

-Dégages de là ou meurs. Maintenant.

L’homme le regarda sans comprendre, terrifié. Puis son cerveau eu le déclic et il se leva avec précipitation en se pissant dessus et sorti dehors le plus vite possible en titubant. Il fallut attendre encore quelques instants, surement le temps de récupérer leur précieux citoyen et de le mettre à l’abri. Enfin, le policier en charge leur annonça :

- J'arrive !

Et en effet ils entendirent le fourgon s’approcher puis s’arrêter extrêmement prêt. Puis le moteur s’arrêta et l’homme qui conduisait descendit du fourgon et sembla s’éloigner. Naïd réfléchit quelques instants puis jeta un coup d’œil à son acolyte asiatique. Il se retourna ensuite vers son otage blonde cagoulée, tous ses cheveux dessous pour ne pas qu’on puisse la reconnaître facilement, en lui collant son pistolet sous la gorge.

-Frappe deux fois la porte de la réserve et avance accroupie.

Elle hocha la tête en tremblant et alla derrière le comptoir pour taper deux fois contre la porte de la réserve, dans l’angle mort d’un possible tireur. Elle avait probablement marché assez bas pour que ceux qui regardaient ne voient pas son corps et la prenne pour une braqueuse. La porte s’ouvrit alors et tira l’otage à l’intérieur. Le chef du braquage sorti alors sa tête cagoulée de l’entrebâillement :

-On en est où ?

-Déroulement parfait. Et à l’intérieur ?

-Tout est en place.

-Tiens-toi prêt.

L’homme hocha la tête et sorti accroupi de la réserve en refermant la porte derrière lui. Il se cacha derrière le comptoir, ouvrit un boitier sous la caisse et y inséra une clé du trousseau de la gérant qu’il lui avait pris. Le policier déclara alors au mégaphone :

- Envoie le second otage maintenant !

Naïd prit une grande inspiration. Même pour lui, ce qu’il allait tenter de faire était osé. Il alluma son mégaphone tout en se levant face à la police. Il se tenait debout son mégaphone dans la main droite, devant sa bouche, son pistolet dans la gauche. Si ses mecs étaient aussi professionnels qu’ils l’avaient prétendu, personne ne lui tirerait dessus tant qu’il ne les visait pas, sinon tous les otages mourraient. Tout le monde pouvait le voir maintenant, dans son costume-cravate noir et blanc et portant sa cagoule rouge. La marque de fabrique de la bête pourpre.

Mais lui aussi il les voyait. Il évalua leur force à une escouade. Il voyait toutes les armes pointer sur lui et sentait la sueur couler le long de son dos. Mais ça, personne ne pouvait le voir. Il ne devait pas flancher. Il vit aussi son interlocuteur, un homme au visage brulé et à l’air dur. D’environs son âge surement. Au vu du nombre d’hommes qu’il avait, un sergent. Il rassembla sa concentration et parla d’une voix calme :


-Je pense que vous exagérer, sergent. Je parle des prisons. Aujourd’hui on y rentre petit malfrat et on en sort criminel de première classe. Savez-vous ce que l’on m’y a appris lors de mon dernier séjour ? Comment réussir un braquage.

Immédiatement, le chef de l’opération compris le signal et il tourna la clé. Des rideaux en métal tombèrent de chaque côté de l’entrée, cachant les vitrines. Le verrouillage d’urgence. Ils avaient bien bossés leur plan. Maintenant, nul ne pouvait voir ce qu’ils faisaient à l’intérieur, le rideau bloquait les vitrines et le fourgon l’entrée. Naïd reprit :

-Nous prenons un peu d’intimité pour éviter que nos cervelles giclent sous les balles de vos snipers. Nous vous rendrons le second otage une fois notre butin chargé.

Et il coupa son mégaphone. Il était plutôt fier de lui, il n’avait pas vacillé à un seul moment malgré tout le stress qu’il avait ressenti. Il n’avait jamais été en prison mais ça ferait du boulot aux analystes qui chercheraient quel était son identité. Maintenant, tout restait à faire.

Tous ses acolytes se mirent au travail. Le plus vieux des deux frères ouvrit l’arrière du fourgon pendant que le plus jeune sorti de la réserve avec un sac qu’il fourra dans le fond du fourgon, contre la paroi séparant le pilote du reste. Pendant ce temps-là, l’asiatique alla en réserve chercher du matériel. Naïd, lui, saisit l’otage cagoulé que son acolyte avait jusque-là précieusement gardé près d’elle. Il prit le manteau du chef de son équipe et le mit à l’otage en lui parlant :


-Ecoutes-moi, tu vas monter dans le siège du conducteur. Tu vas t’installer et attendre qu’on ait finit de charger. On va taper trois fois dans le derrière du fourgon et tu démarreras. Tu vas conduiras jusqu’au pont de séparation. Tu sais comment y aller ?

L’homme effrayé hocha de la tête frénétiquement sous sa cagoule.

-Bien. Une fois installé sur le siège de conducteur, ne bouge plus. Attends juste. Je te surveille. Et si quoique ce soit alerte les flics. Je te tue. Tu m’entends ? Je. Te. Tue.

Il pouvait entendre l’autre pleurer sous sa cagoule. Heureusement que personne ne le verrait à travers la cagoule qu’ils lui avaient mise. Il accompagna cette larve gerbante jusqu’à la paroi séparant l’espace de stockage de la cabine du conducteur, le regarda s’installer et referma la porte derrière lui.

-N’oublie pas, je tiens ta vie au bout de mes doigts.

C’était un mensonge, en partie. Une fois dans le poste de conducteur, on ne pouvait plus le voir depuis l’arrière mais l’autre penserait qu’il avait toute une équipe de meurtriers dans son dos et l’idée de leur désobéir ne lui viendra pas à l’esprit. Et puis il pouvait tout de même le tuer. De plus cagoulé et avec le manteau qu’il avait, les flics penseraient que c’est l’un des terribles braqueurs.

Pendant que Naïd s’occupait de leur appât-conducteur, les autres avaient remplis le camion avec des meubles en bois trouvés dans la réserve qu’ils avaient vidés des bijoux qu’ils contenaient. Il fallait qu’ils le remplissent le plus possible pour faire croire qu’ils étaient à l’intérieur. Le poids avait l’air d’être assez respectable. Le plus jeune des frères sorti une nouvelle fois de la réserve, il tirait la gérante par les cheveux. Elle avait les mains liés par du rubans et il l'avait aussi ballonnée, sage précaution. Il la prit et la jeta à l’arrière du fourgon. Cela faisait du poids en plus et ils n’avaient besoin que d’un otage pour la suite, la blondasse suffirait. Les quatre acolytes se regardèrent. L’homme à la cagoule rouge se tourna vers la seule femme du groupe :


-Règle ton chrono sur cinq minutes.

-C’est fait.

Le cerveau du braquage hocha la tête et lui et son frère retournèrent dans la réserve. Ils coupèrent l’électricité et le magasin se retrouva dans l’obscurité. L’asiatique lui fit un regard déterminé et elle se plaça dans un coin de la boutique, accroupie derrière le meuble en bois sur lequel reposait une vitrine brisée, le pistolet mitrailleur bien dans ses mains, prête. Naïd sourit alors légèrement sous sa cagoule. Le fourgon ? Cela n'avait jamais été leur porte de sortie. Il alluma son mégaphone :

-Je crois que j’ai menti, sergent. Mais si vous ne nous laissez pas passez sans encombre, les otages avec nous dedans meurent. Le deal a changé.

Et il mit dans le mégaphone dans le fourgon, avec les meubles en bois, la gérante et une surprise, cachée dans un sac. Tout était fait pour que tout le monde pense qu'ils étaient à l'intérieur, même le chauffeur. Il referma la porte du fond et tapa trois fois dessus. Rapidement, il se plaça en partie derrière le comptoir, son M1911 grâvé fétiche en main. Le fourgon démarra comme prévu et parti de devant l’entrée. La bijouterie était dans la pénombre, la seule arrivée de lumière étant l’entrée.

Naïd repensa alors au plan de ce braquage. C’était un bon plan, bien ficelé,astucieux. Malgré cela, si les flics décidaient de bloquer le fourgon, ils auraient une surprise… Et s’ils décidaient de rentrer dans la boutique, lui et l’asiatique les attendait avec des chargeurs pleins… Il était possible que tout se passe bien. Mais pourquoi sentait-il au fond de lui que cela allait être un massacre ?


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MessageSujet: Re: Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail]   Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail] Icon_minitimeVen 31 Juil - 19:34




Un homme se leva, avec un mégaphone, son interlocuteur. La chimère haussa un sourcil devant le masque aux rouges aux veines bleu, il fit immédiatement un signe au flic en civil pour qu'il se charge de trouver son identité.

-Je pense que vous exagérer, sergent. Je parle des prisons. Aujourd’hui on y rentre petit malfrat et on en sort criminel de première classe. Savez-vous ce que l’on m’y a appris lors de mon dernier séjour ? Comment réussir un braquage.


- Réussir un braquage, bien très bien. J'espère pour toi qu'ils ton appris à survivre à une meute en chasse mon gars.

Mais soudain tous les rideau de métal du magasin tombaient en coupant leur visibilités sur le magasin, le visage du policier n'exprimait rien mais il était en train de bouillir intérieurement, et ec fut encore plus le cas suite à ce que venait de dire l'homme. Prendre du temps pour discuter, putain de bordel de merde, et en plus ils ne comptaient pas donner l'otage tout de suite. Lorsque le type se retira Drail alla vers un mur et donna un bon coup de de poing à s'en faire saigner les phalanges.

- Sergent.

Le concerné se retourna vers le flic en civil, ce dernier ayant un ordinateur portable avec lui, il devait sûrement avoir trouvé ou être en train de chercher l'identité de ce type.

- Alors ? C'est qui ?!  Hein ?!

- Je ne trouve pas monsieur, il n'y aucun criminel avec ce masque et ayant fait de la prison.


Le sergent saisit le type par le col et planta son regard meurtrier dans les yeux du troufion.

- Putain d'incompétent ! Ne prend pas pour vérité ce que dis un criminel sombre crétin ! Ne te fie qu'à tes yeux, cherches juste ce masque et magne toi !

Le flic repartit en courant, à deux doigt de se pisser dessus, la chimère en avait marre d'attendre, l allait finir par envoyer l'assaut lorsqu'il vit soudain un homme cagoulé s'installer au volant, il écoutait les micros, entendant plusieurs bruits lourds à intervalle régulier mais pas de son, juste des pleures venant couvrir tout cela de temps en temps. Puis soudain l'enfoiré se fit de nouveau entendre.

-Je crois que j’ai menti, sergent. Mais si vous ne nous laissez pas passez sans encombre, les otages avec nous dedans meurent. Le deal a changé.

Il en dit rien, regardant le camion partir, la chimère ne bougeait pas et attendait, écoutant toujours l’intérieur du camion via les micros. Pas de bruits, pas de discussion, tout cela était étrange, l'équipe ne bougeait pas, le sergent contacta son second.

- Tu le suis ?

- Ouais et on est pas seul, y'a l'équipe de Tarb qu'est dans le coup pour les stopper. Ils ont pris la 22 ème.

- Okay, j'ai des doutes sur ce qui se passe dans ce camion alors soyez prudents, tu peux demander un coup de main à Jim pour abattre les pneus à distances. Terminé.


Jetant un œil à la boutique le sergent sentit une légère douleur à son œil crevé, il le sentait pas,, vraiment pas, ces types étaient calmes, trop calmes. Pas de discussion quand à la suite de leur plans, soit ils étaient de vrai pro soit...

- Sergent c'est bon je l'ai.

Coupé dans ses pensées il saisit l'ordinateur du flic en civil et regarda le profil présenté. Naïd Eorlond, la chimère se mit à lire les grandes lignes du dossier mais son regard devint surpris en voyant l'image le représentant ainsi que la mort de 8 militaires par ce même homme. Redonnant l'ordis au propriétaire le sergent sentit sa mâchoire se crisper, jamais il aurait du négocier avec un type aussi dangereux !

- Drail !

Le concerné prit son talkie walkie et répondit immédiatement.

- J'écoute .

- Ils nous ont eut, y'avais une bombe dans l'engin ! J'ai sortit le pilote en premier mais les gars ont explosé avec le fourgon juste après ! Mike et Pride sont morts, y'a des civils touchés et l'équipe de Tarb y a laissé sa peau ! Et ils étaient pas dedans ces types, il n'y avait que deux otages, l'un est mort !! Il nous ont eut Drail !


- Gère la situation, sécurise et aide les blesser, c'est un ordre.


La chimère rangea son outil de communication et regarda à l'est, une grose fumée noir étant visible. Il sortit ensuite une clope qu'il alluma, prenant une très très longe bouffé avant de l'expirer lentement. Il passa par la suite près de chacun de ses gars et chuchota à chacun « Agisser comme dans le sud à partir de maintenant » tout en récupérant leurs grenades, soit 7, puis il se dirigea vers l'une des voitures de polices et jeta les grenades dedans sans les amorcés excepté une qu'il garda en main. Juste avant il prit son mégaphone et gueula tant à son équipe qu'aux autres équipe juste à côtés.

- Okay les gars, je vais rejoindre l'équipe qui les chasse, vous entrez là dedans histoire de vérifier si il ne reste pas d'otage, la même pour ton équipe, Rick.


Oui il balançait une phrase idiote et c'était voulu, juste après il mettait le contact à la voiture de police et démarra, tout allait bien...lorsque soudain il fonça à toute vitesse vers la bijouterie, en chemin il dégoupilla la grenade en main puis il sauta de la voiture qui rentra à pleine vitesse dans la boutique. 5 secondes passèrent puis plusieurs explosions plus ou moins violentes se firent entendre.  Le sergent arma son flingue puis hurla.

- Abattez moi tous ces fils de putes !

L'équipe se précipita à toute vitesse vers l'entrée, jetant à l'intérieur une bombe fumigène pour gêner l'ennemi, Drail entra également suivant la formation. La première ligne étant équipé de bouclier pour protégé la seconde , qui elle était équipé d'armes lourde, il avait la rage et il allait leur montrer !
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Naïd Eorlond

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MessageSujet: Re: Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail]   Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail] Icon_minitimeMer 5 Aoû - 0:16



Naïd attendait, rongeant son frein. Tous ses sens étaient ouverts, en attente d’un quelconque signe de danger. Le temps semblait s’étirer… Désespérément long. Il jetait de temps en temps des regards à son acolyte qui était dans le même état de stress concentré que lui. Les policiers allaient-ils mordre à l’hameçon ? Ou allaient-ils lancer l’assaut en ignorant le piège qui leur était tendu. Tous les scénarios se jouaient maintenant, toutes les possibilités étaient ouvertes.

Son attente prit fin brutalement lorsque la voix du sergent se fit bruyamment entendre :


- Okay les gars, je vais rejoindre l'équipe qui les chasse, vous entrez là dedans histoire de vérifier si il ne reste pas d'otage, la même pour ton équipe, Rick.

Tous les sens du braqueur rentrèrent alors en alerte. Pourquoi déclarer cela au mégaphone ? S’il se doutait qu’il restait des ennemis pourquoi prendre le risque de les avertir ? Tout cela ne semblait pas si bon que ce qu’on voulait leur faire croire… Le délai des cinq minutes n’était pas passé, le fourgon n’avait pas encore explosé sauf s’ils l’avaient interceptés. Impossible de le savoir avec la cacophonie de la ville.

Les oreilles en alerte de Naïd entendirent alors le bruit d’une voiture qui démarra. Le sergent qui rejoignait son équipe ? Le bruit du moteur qui accélérait brutalement et le son des pneus augmentant dangereusement vinrent contredire cette affirmation. Il leur fonçait dessus. Naïd se protégea les yeux lorsque la voiture s’écrasa au milieu de la boutique. Il enleva son bras de son champ de vision et réalisa alors qu’il n’y avait pas de chauffeur. Et alors il comprit. Dans un élan d’adrénaline, il se releva et se retourna à toute vitesse. Il ouvrit la porte sécurisée et entra dans la réserve en hurlant :


-Fais sauter !

Dans la pièce fortifiée, les deux frères braqueurs étaient collés à la paroi près de la porte, une arme à la main et un détonateur pour le plus jeune d’entre eux. La femme otage avaient été assise dans un coin et son rimmel avait coulé le long de son visage à force de pleurer. Sur le sol, au fond de la pièce, leur dernier explosif était fixé. Naïd referma la porte sécurisée en regardant l’asiatique courir vers lui. Elle n’avait pas le temps de se mettre à l’abri, elle était déjà morte. Il verrouilla la porte renforcée. Un pouce appuya sur le détonateur. Une explosion secoua le mur et une autre le sol.

La porte avait tenu bon. Un trou avait émergé au milieu de la pièce maintenant pleine de poussière. La bête pourpre colla son oreille à la porte et saisit rapidement ce qui se passait. Ils lançaient l’assaut. Il crut même reconnaître le son d’un fumigène. Il n’y avait plus personne dans cette partie, ils allaient s’enfumer tout seuls et perdre du temps, tant mieux. De plus, la porte de la réserve était costaud : il leur faudrait des explosifs ou un sacré bélier pour la forcer. Il se retourna vers ses acolytes qui avaient chacun prit deux sacs pleins de bijoux et qui avaient relevés leur otage.


-On y va.

-Et pour Kim ?

-L’asiat’ a été légèrement calcinée, vous vous trouverez une autre fille à tringler.


Il prit alors les deux derniers sacs de bijoux et sauta dans le trou qu’ils avaient percé. Il atterrit alors dans les égouts. Ça avait toujours été leur plan de sortie, depuis le début. En étudiant le plan des bijouteries, ils avaient repéré qu’elle était idéalement située au-dessus d’un couloir d’égout. Le réseau des eaux usées parcourait toute la ville et était tentaculaire. Les suivre serait difficile. De plus, les braqueurs savaient parfaitement où ils allaient contrairement à ceux qui les poursuivaient.

Ces deux camarades braqueurs poussèrent leur otage dans le trou, Naïd la rattrapant et la remettant sur pied sans ménagement, et sautèrent à leur tour. Et ils se mirent immédiatement en route en trottinant à bonne allure, encourageant leur otage à faire de même à l’aide de leurs armes, et sans faire de bruit. En prenant une certaine avance, ils seraient quasiment introuvables. Les tunnels partaient dans tous les sens et l’unité de police serait obligée de se séparer en groupes.

Aucun d’entre eux ne saignait, c’était un bon point. Ils ne laissaient pas d’indices derrière eux pour les suivre facilement. Mais déjà des bruits de pas résonnaient dans leur dos pour les poursuivre. Avec les tunnels qui résonnaient, impossible de savoir qui étaient où. Les braqueurs avaient appris leur trajet par cœur et ils savaient exactement où aller. Pourtant la bête pourpre semblait chercher quelque chose autour d’elle tout en continuant d’avancer.

Il arrêta soudain le groupe. Quand un de ses deux acolytes fit mine de lui demander pourquoi, il mit un doigt sur sa bouche pour lui intimer le silence. Il prit le pistolet muni d’un silencieux des mains du plus âgé des frères et abattit la femme otage sans un mot. Les deux autres le regardèrent avec des yeux exorbités avant de le voir se décharger de ses deux sacs pour les leur tendre. Il restait pour couvrir leur fuite et assurer leur gain. Avant qu’il n’attrape ses sacs pleins de bijoux, il les regarda droit dans les yeux :


-On se retrouve dans le sud, comme convenu. Tentez de me baiser et je détruirais tout ce que vous êtes.

Et ils partirent avec chacun trois sacs sans un mot. Ils seraient plus lourds mais ils n’auraient pas à s’occuper de leurs poursuivants. Les gains étaient assurés. Naïd se tourna alors vers la femme qu’il venait d’abattre une balle dans la tête. Malgré la cagoule, personne ne se ferait d’illusions sur sa nature d’otage vu le reste de ses habits. Parfait pour un traquenard. Il regarda ensuite le renfoncement à côté de sa victime. C’était ça l’endroit qu’il cherchait.

Il se cacha et attendit. Cela lui parut être quelques courtes minutes. Peut-être était-ce plus, peut-être moins. Il n’avait plus la notion du temps. Il entendit soudain des bruits de pas. Il retint sa respiration et s’enfonça un peu plus dans les ténèbres. Il compta exactement trente secondes, c’était le temps qu’il estimait pour qu’ils se ramènent jusqu’au cadavre…

Et alors il bondit. Son corps ruisselant d’eau émergea violemment du courant des eaux usées. Planqué dans le renfoncement ? Certainement pas, les policiers avaient sans aucun doute vérifié cet endroit en premier. Il l’avait choisi exprès pour son piège. En sortant ainsi de l’eau sale à travers rien ne filtrait, il était certain de son effet de surprise.

Alors qu’il bondissait hors de cette puanteur, il attrapa la cheville d’un des poulets et le balança à la flotte. Il leva son autre main dans laquelle il tenait son M1911 fétiche et fit feu deux fois. Ses tirs atteignirent la jonction entre le casque et le gilet par belle d’un des hommes, faisant gicler le sang. Il était au milieu de la formation policière et les hommes hésitaient à faire feu. La bête pourpre, elle, n’hésita pas.

Il frappa un des hommes d’un coup pied violent, le projetant au mur. Il subtilisa alors sa matraque et se retourna pour casser le genou d’un autre des hommes avant de glisser arme sous son casque et de lui exploser la cervelle. Il sentit alors une douleur lui vriller l’épaule. Une balle venait de le traverser. Il bondit en arrière, tout en lâchant sa matraque, et asséna un coup de pied retourné dans le casque de son tireur. Celui-ci tomba à la renverse et le braqueur l’acheva en tirant deux fois sur son flanc non couvert par le gilet, droit dans le cœur.

Naïd se retourna pour abattre l’homme à qui il avait piqué la matraque et fit feu. Sauf que *Clic*. Merde, l’eau l’avait enrayée. Il fit une roulade pour esquiver une rafale d’arme automatique tout en récupérant l’arme de sa dernière victime, un Beretta 92-F. A l’aide de cette dernière acquisition, il tira dans le pied de son assaillant qui chuta au sol puis il fit feu trois fois dans l’homme qui tentait de ressortir de l’eau, pulvérisant la visière de son casque puis son cerveau. Il mit fin au jour du policier à terre en lui tirant deux slaves dans le haut de la cage thoracique.

Il était accroupit au-dessus d’un cadavre, en train de récupérer un chargeur de balle quand il entendit un tir et sentit la douleur lui vriller la jambe droite. Il se mit rapidement à couvert dans le renfoncement. Il tâta rapidement sa jambe avant de recharger le Beretta et de ranger son Colt favori dans son dos –Pas question de le perdre, il était sentimental-. La balle n’avait touché ni os, ni artère.

La bête pourpre venait de mettre fin brutalement à la vie de cinq policiers entrainés. Nul entrainement ne pouvait préparer à un criminel déchainé, maitre du combat de rue et tueur chevronné. Même les militaires embusqués qu’on lui avait envoyés n’étaient pas venus à bout de lui. Mais il restait un adversaire de ce groupe à abattre. Et Naïd savait qui il était. Tout en restant à couvert, son arme bien en main, il demanda à voix haute :


-Alors Sergent, les négociations vous plaisent-elles ?

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MessageSujet: Re: Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail]   Or et balles d'acier chez Gold Prestige [Pv:Drail] Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 13:33



L'équipe d'intervention entra repérant rapidement une femme cagoulé morte, au vu de la non présence des individus et de l'explosion qui avait suivit le lieutennat envoya directement son équipe forcer la porte du coffre fort, seul endroit où les autres gus avaient put se réfugier. Jetant les fumigènes dehors pour être tranquille le sergent sentait son œil le démanger, ça lui arrivait souvent lorsqu'il était nerveux et c'était bien le cas en ce moment.

- Tannyar !

Le sergent jeta un œil à l'entrée de la boutique, trois flic en tenue d'intervention se tenait là accompagné par Rick le sergent d'une autre escouade qui avançait vers lui, téléphone sécurisé en main.

- C'est le commissaire, il veut te parler.

Pestant la chimère récupéra l'engin et le porta à son oreille, alors qu'au même instant ses gars ouvraient enfin la porte, dévoilant un grand trou dans le sol menant aux égouts, les fumiers. Le policier y avait pensé, ouais il avait pensé à cette possible sorti, cependant il aurait plus fixé ça au mur arrière et n'avait pas tilté sur les égouts. Il mit le haut parleur et déclara finalement d'une voix agressive au téléphone.

- Ouais ?! C'est pour quoi ?

- Sergent Tannyar, je veux un rapport sur la situation de votre part sur le champs.

- Un des gus est mort, deux de nos hommes ainsi qu'un otage sont morts dans une explosion, le reste s'est échappé par les égouts, on se prépare à engager la poursuite.

- Bien, les caméras de first avenue ont filmé la voiture et le pilote qui a déposé ces messieurs, on a une équipe qui la cherche en ce moment même. Ces messieurs ont causé une explosion en pleine ville, en pleine circulation, nous n'allons plus prendre ça à la légère, j'ai de nouvelles équipe qui vont entré dans les égouts le plus au sud et remonté jusqu'à nos braqueur. Ah et autre chose...

- Hum?

- Vous et votre équipe vous vous retirez de cette prise d'otage, vous avez suffisamment fais de dégâts, laissez la main à Rick. Terminé.


Le téléphone coupa et le sergent attendit quelques seconde avant de lacher un long soupir tandis que l'équipe de l'autre sergent entrait déjà dans les égouts pour partir en chasse, la chimère s'alluma une clope puis prit une longue taff avant d'observer ses hommes. Tous n'ayant qu'une idée en tête, la vengeance.

- On y va.

Entrant dans le tunnel suivit par ses six gars le policier rattrapa le groupe de Rick qui se prépara à lui gueuler dessus cependant le regard sévère de la chimère l'en dissuada, il avait la réputation de en pas faire dans le demie mesure et de ne jamais lacher sa proie, il en assumerait les conséquences. Les deux équipes avançaient à toute vitesse, vérifiant calmement les couloirs, tentant comme elle pouvait de se fier au bruit de pas résonnant en ces lieux.

Puis soudain tout dégénéra, un cadavre d'otage se trouvait là, et au même moment la bête pourpre se retrouva au milieu de la formation, les coups fusèrent, les tirs également, le sang coula puis tout se calma, tous les survivants s'étant mis à couvert, 6 mètres séparant l'équipe du meurtrier. Cinq des leurs étaient morts, deux de l'équipe de Rick, 3 de son équipe, le cœur du sergent commençait à battre à toute vitesse, la rage montant petit à petit.

- Faite le tour pour chopper les autres, je m'en charge.

La peur se faisait sentir chez les siens, pas étonnant vu le nombre de mort depuis le début de ce braquage, la moitié des otages y était passé, la moitié de son équipe également. Alors que la troupe reculait prudemment pour emprunter un autre couloir leur permettant de continuer leur route, le sergent prit une nouvelle taff, son œil le démangeant de plus en plus. Si son ennemi bougeait il le saurait vu le bruit.

Soudain des coups de feu se firent entendre, des coups de feu lointain, très lointain malgré la résonance qu'il y avait en ces lieux, la chimère n'en souriait même pas.

- Négociation hein ? Connerie, j'aurais du faire sauter toute la boutique depuis le début. On dirait que tes copains ont croisé les hommes du commissaire, dommage pour toi. Mais au final ta vision était bonne, je crois bien que je viens de foutre en l'air ma carrière.

Le ton était vide, son regard l'était également bien que l'homme ne pouvait pas le voir, il chargea son arme, le bruit résonnant dans la zone suffisamment fort pour annoncer la suite, il ouvrit également sa veste de policier et la garda ouverte, prête à la retirer dès qu'il le voudrait. Clope toujours au bec il finit par lâcher...

- Je vais te tuer...

Une phrase simple, un ton plat, pas de rage ni de tristesse, comme si  une machine venait de s'activer, tournant sur lui même l'arme se braqua dans l'angle dans lequel s'était réfugié sa proie, un premier coup fut donné pour l'empêcher de se mettre à découvert et de contre attaquer. Courant, le sergent brisa les deux premier mètres, donnant quatre nouveau coup de feu  à une cadence largement supérieur à ma moyene il avança encore et encore tout en retirant sa veste, se jetant dos au sol il glissa sur les dernier 50 centimètres avant de jeter la veste à hauteur de visage, cherchant à camoufler la vue de sa cible.

- Crève...

Continuant de glisser au sol, sa chemise se tachant, l'arme de la chimère se pointa sur sa cible et trois balles fusèrent, visant principalement le buste,la dernière elle visant la main de l'homme tenant l'arme. Et avant même qu'il ne sache si il avait touché il fit une rotation tout en étant au sol, son tibias fusant à pleine vitesse vers les jambes de l'homme pour le faire chuter...il le tuerait !
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